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LIVRE. "Hammaguir, première base spatiale française" par Marius LE FEVRE et Patrice VARNOTEAUX

Posté le mardi 21 mai 2024
LIVRE. "Hammaguir, première base spatiale française" par Marius LE FEVRE et Patrice VARNOTEAUX

PRÉSENTATION DU LIVRE

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les armées françaises se reconstruisent et se modernisent en acquérant notamment les « armes autopropulsées », qui ont alors fait leur apparition. Pour les développer et les expérimenter, il est nécessaire de disposer du terrain de jeu adéquat : le choix se porte sur la région de l´oasis de Colomb-Béchar qui, dans les confins sahariens, offre toutes les garanties nécessaires aux essais, dans la plus grande discrétion et sans être trop éloigné de la métropole. Ainsi naît le 24 avril 1947, un centre d´essais d´engins spéciaux (CEES) qui, rapidement, devient interarmées (CIEES). En vingt ans, des milliers d´engins et des missiles de tout type (sol-air, sol-sol, air-sol, air-air) sont testés sur les différents champs de tir du CIEES. Une véritable industrie missilière de qualité prend ainsi son essor qui, avec la dynamique du retour au pouvoir du général de Gaulle, permet le moment venu l´engagement de notre nation dans la construction de missiles balistiques pour la force de dissuasion nucléaire. Pour cela, sont établis en 1959 la Société d´étude et de réalisation d´engins balistiques (SEREB), puis en 1961 la Délégation ministérielle à l´armement (DMA). Un des engins balistiques de base, Diamant, place même sur orbite le 26 novembre 1965 la capsule militaire A1 / Astérix, premier satellite artificiel français . la France devenait la troisième puissance spatiale après l´Union Soviétique et les Etats-Unis. Toutefois, les premiers pas dans l´espace ont été réalisés avant Diamant avec des fusées-sondes qui n´autorisaient des expériences que dans la haute atmosphère. En 1959, l´une d´elles, Véronique AGI, obtenait un beau succès en faisant une découverte scientifique majeure : la turbopause. Cela a conforté le gouvernement à soutenir le développement d´une politique spatiale nationale avec la création du Centre national d´études spatiales (CNES). D´Hammaguir, ce dernier multiplie alors les campagnes scientifiques par fusées-sondes puis, avec l´avènement de Diamant, fait lancer ses premiers satellites scientifiques et technologiques (Diapason, Diadème 1 et 2). Suite aux accords d´Evian (1962), la France rend les champs de tir le 1er juillet 1967 à l´Algérie. Les essais militaires réintègrent alors la métropole, tandis que les activités spatiales sont relocalisées en Guyane française. Cette page d´histoire méconnue attendait d´être écrite. Reposant sur des archives essentiellement militaires en raison de la nature de l´objet étudié, ce livre s´appuie sur de nombreux témoignages d´acteurs (ingénieurs, scientifiques, techniciens, journalistes, etc.) et rend encore plus vivant cette histoire et, d´autre part. Pour mener à bien ce projet, Marius Le Fèvre, un des derniers grands témoins et acteurs de cette époque, nous a fait l´honneur de participer à la rédaction de cet ouvrage L´auteur Philippe Varnoteaux est historien et spécialiste en France de l´histoire de la conquête spatiale. Il est auteur ou coauteur, de nombreux ouvrages de vulgarisation et d´une biographie, "Alexandre Ananoff, l´astronaute méconnu". Il a reçu en 2023 le Prix Aubinière de l´Institut français d´histoire de l´espace. Il co-dirige avec Pierre François Mouriaux la nouvelle collection de Ginkgo « Histoire d´espace » consacrée à la conquête spatiale. Dernière parution : 60 Histoires d´espace (CNES 1961-2021)

Source : FNAC

 

Informations complémentaires sur le livre « Hammaguir, première base spatiale française » :

 

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, des armes nouvelles, dont les  engins autopropulsés,  sont utilisées par l’armée allemande.

Ainsi, la Luftwaffe développe la bombe volante V1, un avion sans pilote.  Catapulté sur une rampe légèrement inclinée par deux propulseurs à poudre, cet avion,  propulsé par un pulsoréacteur, est alors capable de transporter une bombe de 830 kg sur une distance de 200 km.

De son côté, l’Armée de terre allemande met au point, à Peenemünde, la fusée A4, conçue par Wernher von Braun, qui lancée avec succès  en octobre 1942, devient le premier missile balistique de l’histoire sous le nom de V2.

Après la guerre, la France, comme les autres grandes puissances militaires, entend aussi développer une compétence dans ce nouveau domaine militaire que sont les missiles.

Dès novembre 1945, est créé le Centre d’Etudes des Projectiles Autopropulsés (CEPA) avec l’objectif  de reproduire  des V2 pour être en mesure, ensuite, de développer des engins plus puissants. Toutefois, en 1948-49, le coût de la reconstruction du pays et celui de la guerre d’Indochine entraînent des restrictions et limitent les ambitions, notamment pour l’armée de Terre. Celle-ci va alors porter ses efforts sur le développement du missile  sol-air PARCA (Projectile Autopropulsé et Radioguidé Contre Avion), sur la mise au point de l’engin  EOLE de Jean-Jacques Barré et de la fusée Véronique. Les projets visant à  reproduire des engins V2 puis à développer un super V2 sont abandonnés.

Pour la mise au point de ces missiles des essais en vol s’imposent et sont menés depuis des champs de tir disponibles en métropole, comme ceux de Bourges, Cazeaux, Gâvres, Mailly-le-camp, Saint-Raphaël, le Larzac ou encore le polygone de La Renardière.

 Les autorités militaires réalisent très vite que tous ces sites n’ont pas les dimensions suffisantes;


 Souce : Marius LE FEVRE

 

 

INFORMATIONS SUR LE LIVRE

 

Titre : "Hammaguir, première base spatiale française"
Auteur : Philippe VARNOTEAUX et Marius LE FEVRE
Date de parution : 17/05/2024
Editeur : Ginkgo Eds
Collection : Histoire D'Espace
ISBN : 2846795568
EAN : 9782846795562
SKU : 
5439814
Prix FNAC pour la brochure papier : 25€

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Source : ASAF

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